Séisme dans la Microfrancophonie: Le Prince Jean-Pierre IV claque la porte !
- Olivier Martinez
- 24 mai
- 4 min de lecture
C’est un véritable tremblement de terre qui a secoué la Microfrancophonie ce vendredi 23 mai 2025 à 23h00 : Jean-Pierre IV, Prince d’Aigues-Mortes, a annoncé sa démission du poste de Haut-Commissaire de l’Organisation de la MicroFrancophonie (OMF), un rôle qu’il occupait depuis la création de l’institution en 2015.

Dans un communiqué sobre mais chargé de gravité, le désormais ex-Haut-Commissaire évoque « de profonds désaccords quant à l’orientation actuelle de la Microfrancophonie » et déplore une « mésentente persistante avec le Secrétaire Général » rendant « difficile la poursuite d’un travail cohérent et constructif ».
Un conflit ancien ravivé par une publication malvenue
Le départ de Jean-Pierre IV intervient dans un climat de tensions récurrentes avec le Secrétaire Général, Dominic Desaintes. La dernière étincelle est venue d’un communiqué publié par ce dernier le 22 mai, concernant le retard pris dans l’organisation des élections internes.
Y rappelant que « l’organisation des votes relève du Haut-Commissaire », Desaintes expose le manque de réponse de Jean-Pierre IV malgré plusieurs relances. Il conclut son message en soulignant qu’il ne s’agissait « que de faits » et « rien de personnel ».
Mais difficile de croire à la neutralité d’un tel message quand on connaît l’historique des conflits entre les deux figures. D’autant plus que Jean-Pierre IV avait préalablement informé être souffrant, ce que Desaintes reconnaît lui-même dans son propre message sans toutefois l'avoir pris en compte à sa juste mesure.
La déclaration a été perçue comme une mise en cause publique, déclenchant plusieurs réactions au sein des micronationalistes francophones.

Une onde de choc dans l'organisation
La Principauté d’Aigues-Mortes, par la voix de son représentant, a réagi avec véhémence :« Peut-être aurait-il été préférable de fonctionner dans un esprit d’équipe en prenant tout simplement le relais ? […] Monsieur le Secrétaire-Général était informé de cet état de santé, et il le dit lui-même ! »
Plus frappant encore : dans la foulée, Ciprian de Juclandia annonce à son tour sa démission de son poste de Secrétaire Général Adjoint, plaidant la nécessité " d'un renouvellement complet de toutes les instances". D’autres délégations ont exprimé leur malaise, certaines déplorant cette escalade, d'autres la comprenant pleinement. Le Prince Jonathan 1er d'Anthophilia s'inquiète à juste titre:" La Microfrancophonie va donc se retrouver sans Haut-Commissaire jusqu'à la révision de la nouvelle charte" or " L'actuelle charte ne prévoit rien et plein de choses demandent la présence d'un Haut-Commissaire."
Dominic Desaintes reste droit dans ses bottes et précise qu'il ne fait que rappeler le cadre statutaire, estimant légitime de répondre de manière transparente, d'où une publication pour le moins délétère destinée à l'ensemble des représentants.
Question transparence, puisque c'est un mot très à la mode dans certaines mouvances politiques, c'est comme si la Microfrancophonie venait de vivre son 28 février 2025 quand Monsieur Trump reçut Monsieur Zelensky dans le salon ovale. La transparence, s'est bien beau dans l'idée, mais cela fait surtout beaucoup de dégâts quand ce n'est pas fait avec une véritable bonne intention.
Une organisation au bord de la rupture
Cette crise intervient à un moment délicat pour l’OMF : en pleine préparation des élections pour le renouvellement de ses membres et en pleine révision de ses statuts. Désormais sans Haut-Commissaire, la charge revient intégralement à Dominic Desaintes, dans un contexte de défiance croissante.
Mais plus encore que des querelles de personnes, cette crise révèle un malaise plus profond.
« Ce n’est pas pour des raisons statutaires que l’organisation sombre aujourd’hui dans un tel marasme, mais pour des raisons personnelles », analyse un observateur.« L’égo est devenu le principal démon d’un milieu où régnait jadis la camaraderie. »
L’organisation, jadis festive et collégiale, s’est progressivement politisée, parfois clivée autour de questions sociétales ou de luttes d’influence. Les départs successifs – la Princesse Cloé de Sancratosia, Bernard d’Austrasie, et maintenant Jean-Pierre IV – semblent en être les symptômes les plus visibles.

Et maintenant ?
La Microfrancophonie traverse la plus grave crise de son histoire. Jamais elle ne s’est retrouvée aussi fracturée entre les « anciens » désabusés et les nouveaux venus parfois organisés en clans.
L’urgence n’est donc pas uniquement statutaire ou organisationnelle. Elle est humaine. Elle est éthique. Elle est communautaire. La Microfrancophonie devra se poser une question cruciale : veut-elle être un espace de partage, de coopération et de passion, ou glisser vers les travers des grandes institutions dont elle s’est toujours voulu un miroir plus léger et bienveillant ?
Jean-Pierre IV, avec élégance, aura tiré sa révérence sans fracas. Il l’a dit entre les lignes : il arrive un âge où mieux vaut avoir la paix avec tout cela. Il appartient désormais à ceux qui restent d’en tirer les vraies leçons.

Tous derrière notre Prince !!!
Je regrette que cette article manque en neutralité. Peut-être aurait-il mieux valu de ne pas le publié alors que l'auteur soit impliquer (quoi que je comprenne sa colère et son point de vu) ; ou alors, le publier une fois la crise passé, avec des solution d'avenir dicté lors de la prochaine assemblé général (ordinaire ou extraordinaire).